Le domaine de Mervans
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Interview duc Nith et plus

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Message  Juliette Dim 17 Jan - 10:23

Nith a écrit:Chère dame Juliette,
Mes salutations respectueuses et tous mes vœux de bonheur pour cette nouvelle année, puissiez-vous bénéficier de toute la chance nécessaire en ce bas monde.

Je viens vous solliciter pour un entretien. En effet, je viens de subir une attaque de la part de l'armée Alençonnaise, et en tant que Grand Maistre de l'Ordre Royal de la Licorne, je ne puis laisser ce genre d'action sans suite.
Aussi me demandai-je si vous accepteriez d'écrire un papier sur cet événement qui a eu lieu ce jour même, le second jour de la nouvelle année.


Bien amicalement,

A Mayenne, le second jour du mois de janvier, an de grasce MCDLVIII
Nith le Perplexe,
Interview duc Nith et plus Sceaunithrouge

Monsieur le Duc,

je vous soumets les questions concernant l'article que vous souhaitiez voir paraitre sur ce qu'il vous est arrivé en ce début de mois. Je tiens à vous préciser qu'en ma qualité de journaliste de l'AAP, je me dois d'être objective. J'ai donc fait en sorte que mes questions ne soient pas orientées vers l'une des parties concernées : ni du votre ni de celui de l'Alençon.

Questions pour l'interview :

Vous êtes le Grand Maître de l'Ordre Royal de la Licorne et en ce début du mois de Janvier, vous avez été grièvement blessé lors d'une attaque sur les routes alençonnaises . Pourriez vous nous raconter ce qu'il s'est passé ce jour là ?

Y avait-il d'autres personnes avec vous ? Si oui, ont-elle été aussi blessées ou ont-elle pu échapper à l'assaut ?


L'armée alençonnaise avait-elle été prévenue de votre passage ?


Pensez-vous que vous étiez visé ? Si oui, pour quelle(s) raison(s) ? Si oui encore, pensez vous que le fait que vous soyez normand puisse être une des raisons possibles, connaissant les relations pas toujours amicales entre l'Alençon et la Normandie ?


Je n'ai plus qu'à vous souhaiter bon rétablissement et de poursuivre plus calmement votre route.

Avez vous le nom du chef de l'armée qui vous a attaqué ou un des membres de cette armée ? je pense intéressant que je lui pose des questions pour avoir sa vision de la chose. En fonction de vos réponses, accepteriez vous d'autres questions de ma part, si j'en avais en plus ?

J'ignore si j'ai bien compris le contexte. Dans le cas où je me suis trompée, n'hésitez pas à me corriger.

sincèrement,

Juliette d'Harles de Lasteyrie, Baronne de Mervans, journaliste AAP.


****



Questions pour l'interview :

Au début du mois de janvier, le Duc Nith, Grand Maître de l'Ordre Royal de la Licorne, a été victime d'une attaque militaire alors qu'il souhaitait se rendre en Normandie en passant par l'Alençon. Blessé, il s'est retrouvé à Mayenne où il a du être rapidement soigné. Le Duc a souhaité témoigner de ce qu'il a vécu la nuit du 1er janvier 1458.

Juliette : Vous avez été grièvement blessé lors d'une attaque sur les routes alençonnaises. Y avait-il d'autres personnes avec vous ?

Nith : je voyageai seul, sans escorte, avec ma seule monture et mes armes comme seule protection, comme je le plais à le faire au sein du Domaine Royal.

Juliette : Y a-t-il eu des témoins autre que les personnes impliquées dans cette attaque ?

Nith : Non, aucune autre personne à ma connaissance. Voyez-vous, je me demande encore comment j'ai pu rejoindre Mayenne, vu l'état dans lequel j'ai été mis...

Juliette : C'est justement la question que je me posai à savoir si quelqu'un ne vous avait pas trouvé sur le bord de la route et vous avait ramené à Mayenne.

Nith : Je ne puis le savoir. Lorsque j'ai repris connaissance, je n'ai trouvé que mon fidèle serviteur, que j'avais laissé à Carentan.

Juliette : Vous m'avez dit dans votre lettre qu'il s'agissait d'une armée alençonnaise qui est à l'origine de votre état. Comment avez vous pu savoir que c'était une armée officielle de ce duché ?

Nith : Et bien juste avant l'attaque, j'ai reconnu le pavillon du Duché d'Alençon, armes que je connais bien, même à la lumière de la lune, pour avoir été Duc et Héraut.

Juliette : Et comment cela s'est passé exactement quand vous avez vu cette armée ?

Nith : Bien. tout a donc commencé le premier jour de cette nouvelle année. J'avais pris quelques jours afin de rencontrer des frères d'armes à Mayenne, dans le Comté du Maine. Je me décidais de me rendre ensuite dans le sud de la France, mais pour cela, je devais retourner d'abord en Normandie afin de mettre mes affaires en ordre avant mon départ. Le chemin le plus court entre le Maine et la Normandie passe par la Bretagne et la ville de Fougères, mais vues les relations toujours tendues entre le Grand Duché de Bretagne et le Royaume de France, j'ai préféré éviter de passer par cette voie pour traverser les routes bien connues du Domaine Royal. Souhaitant voyager calmement, je souhaitais donc m'arrêter dans toutes les bourgades entre Mayenne et Avranches, et ce en passant par la ville d'Alençon. c'est donc dans l'après midi de ce premier jour de l'an MCDLVIII [1458] que je pris la route entre Mayenne et Alençon, traversant donc la frontière entre le Comté du Maine et le Duché d'Alençon. Dans la soirée, avec la nuit tombait tôt en cette saison d'hiver, que je parvenais enfin en vue de la ville d'Alençon. Au vue des tentes visibles à l'extérieur des remparts de la ville, on pouvait se douter qu'une armée protégé la capitale alençonnaise. Cependant, cela ne m'inquiétait guère, ayant toujours voyager à mon gré au sein du Domaine Royal, en tant que citoyen de Normandie et de noble de Sa Majesté sur ses terres. La bannière alençonnaise flottait dans le vent d'hiver, facilement reconnaissable pour moi, comme je vous l'ai indiqué. Puis se fut le choc: le fracas des sabots sur le sol gelé, les cris des cavaliers haranguant leur monture, le frôlement de la lame sortant de son fourreau. Sans aucune semonce, je fus assailli par l'armée alençonnaise. Abasourdi par tel comportement, je réagis avec un temps de retard: ces hommes étaient déjà sur moi alors que je brandissais à peine épée et bouclier entre mes mains. Dans ce chaos, je reconnus un homme: messire El Cid, sire dont je fus l'invité au cours de son mariage et des joutes organisées pour l'occasion, il y a de cela à peine quelques mois.

Juliette : Vous pensez alors qu'ils ne vous auraient pas reconnu et vous auraient pris pour une personne peu recommandable sur le territoire alençonnais ?

Nith : Non je ne pense pas qu'il m'ait reconnu. Du moins, je ne pense pas avoir quelque chose qui aurait pu les contrarier

Juliette : Donc vous penchez plus pour un accident ?

Nith : Et bien, avec les éléments que j'ai pu récupérer ensuite, j'ai appris qu'il s'agissait d'une chasse aux brigands, enfin une garde dans l'hypothèse qu'une bande de brigands s'en prendrait au château d'Alençon. Or, ai-je l'air d'un brigand ? Il s'agit donc encore d'une bavure des armées royales, comme je l'ai déjà subi il y a de cela une année et demi, cette fois-ci par une armée normande alors que je rejoignais le front breton après la campagne contre l'Artois... Qui plus est, je n'ai, à ce jour, reçu aucune missive s'enquérant de ma santé, et encore moins d'excuses

Juliette : L'armée alençonnaise avait-elle été prévenue de votre passage ?

Nith : Non. je n'ai jamais eu à prévenir les autorités de mon passage lorsque je me déplace au sein du Domaine Royal. De plus, je n'ai point entendu ou lu d'annonce informant qu'une armée s'en prendrait à quiconque tenterait de s'approcher de la ville d'Alençon.

Juliette : Comptez vous porter plainte au près des autorités alençonnaises ou une demande de réparation ?

Nith : Oui, demande de réparation a été demandée, auprès de l'Alençon, du Conseil du Domaine Royal, et de la Connétablie, d'autant qu'il s'agit ici d'une affaire concernant un Grand Officier de la Couronne

Juliette : Vous êtes donc en attente que la situation se dénoue. Que comptez vous faire par la suite ? reprendre votre route vers la Normandie une fois définitivement remis sur pied ?

Nith : Oui, pour l'instant, je suis toujours dans l'attente d'une réponse officielle. Pour l'heure, je compte reprendre mes activités, entre la forteresse de Ryes et la capitale

Juliette : Avez vous quelques choses d'autres à rajouter sur cette histoire ?

xxxx

Juliette : très bien je vous remercie d'avoir répondu à mes questions.

Juliette
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Message  Juliette Dim 17 Jan - 11:51

Au noble El_Cid

j'ai été amenée dernièrement à réaliser une interview auprès du Duc Nith, Grand Maître de l'Ordre Royal de la licorne sur ce qu'il lui est arrivé le 1er janvier 1458 sur les terres alençonnaises. Pour completer cette interview, j'aimerai pouvoir vous interviewer aussi sur ce sujet, afin de vous donner dans le même article, la possibilité de donner votre version des faits.

Accepteriez vous que nous nous rencontrions ?

Cordialement,

Juliette d'Harles de Lasteyrie,
Baronne de Mervans, Dame d'Etroyes et Douairière de Meyssac
Journaliste pour l'AAP.

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Message  Juliette Lun 18 Jan - 11:29

Région d'appartenance de l'article : Royaume de France
Titre de l'article : Retour sur ce qu'il s'est passé le 1er janvier 1458 où le GM de la Licorne fut grièvement blessé par une armée alençonnaise.

Au début du mois de janvier, le Duc Nith, Grand Maître de l'Ordre Royal de la Licorne, a été victime d'une attaque militaire alors qu'il souhaitait se rendre en Normandie en passant par l'Alençon. Blessé, il s'est retrouvé à Mayenne où il a du être rapidement soigné. Le Duc a souhaité témoigner de ce qu'il a vécu la nuit du 1er janvier 1458.

Juliette : Vous avez été grièvement blessé lors d'une attaque sur les routes alençonnaises. Y avait-il d'autres personnes avec vous ?

Nith : je voyageai seul, sans escorte, avec ma seule monture et mes armes comme seule protection, comme je le plais à le faire au sein du Domaine Royal.

Juliette : Y a-t-il eu des témoins autre que les personnes impliquées dans cette attaque ?

Nith : Non, aucune autre personne à ma connaissance. Voyez-vous, je me demande encore comment j'ai pu rejoindre Mayenne, vu l'état dans lequel j'ai été mis...

Juliette : C'est justement la question que je me posai à savoir si quelqu'un ne vous avait pas trouvé sur le bord de la route et vous avait ramené à Mayenne.

Nith : Je ne puis le savoir. Lorsque j'ai repris connaissance, je n'ai trouvé que mon fidèle serviteur, que j'avais laissé à Carentan.

Juliette : Vous m'avez dit dans votre lettre qu'il s'agissait d'une armée alençonnaise qui est à l'origine de votre état. Comment avez vous pu savoir que c'était une armée officielle de ce duché ?

Nith : Et bien juste avant l'attaque, j'ai reconnu le pavillon du Duché d'Alençon, armes que je connais bien, même à la lumière de la lune, pour avoir été Duc et Héraut.

Juliette : Et comment cela s'est passé exactement quand vous avez vu cette armée ?

Nith : Bien. tout a donc commencé le premier jour de cette nouvelle année. J'avais pris quelques jours afin de rencontrer des frères d'armes à Mayenne, dans le Comté du Maine. Je me décidais de me rendre ensuite dans le sud de la France, mais pour cela, je devais retourner d'abord en Normandie afin de mettre mes affaires en ordre avant mon départ. Le chemin le plus court entre le Maine et la Normandie passe par la Bretagne et la ville de Fougères, mais vues les relations toujours tendues entre le Grand Duché de Bretagne et le Royaume de France, j'ai préféré éviter de passer par cette voie pour traverser les routes bien connues du Domaine Royal. Souhaitant voyager calmement, je souhaitais donc m'arrêter dans toutes les bourgades entre Mayenne et Avranches, et ce en passant par la ville d'Alençon. c'est donc dans l'après midi de ce premier jour de l'an MCDLVIII [1458] que je pris la route entre Mayenne et Alençon, traversant donc la frontière entre le Comté du Maine et le Duché d'Alençon. Dans la soirée, avec la nuit tombait tôt en cette saison d'hiver, que je parvenais enfin en vue de la ville d'Alençon. Au vue des tentes visibles à l'extérieur des remparts de la ville, on pouvait se douter qu'une armée protégé la capitale alençonnaise. Cependant, cela ne m'inquiétait guère, ayant toujours voyager à mon gré au sein du Domaine Royal, en tant que citoyen de Normandie et de noble de Sa Majesté sur ses terres. La bannière alençonnaise flottait dans le vent d'hiver, facilement reconnaissable pour moi, comme je vous l'ai indiqué. Puis se fut le choc: le fracas des sabots sur le sol gelé, les cris des cavaliers haranguant leur monture, le frôlement de la lame sortant de son fourreau. Sans aucune semonce, je fus assailli par l'armée alençonnaise. Abasourdi par tel comportement, je réagis avec un temps de retard: ces hommes étaient déjà sur moi alors que je brandissais à peine épée et bouclier entre mes mains. Dans ce chaos, je reconnus un homme: messire El Cid, sire dont je fus l'invité au cours de son mariage et des joutes organisées pour l'occasion, il y a de cela à peine quelques mois.

Juliette : Vous pensez alors qu'ils ne vous auraient pas reconnu et vous auraient pris pour une personne peu recommandable sur le territoire alençonnais ?

Nith : Non je ne pense pas qu'il m'ait reconnu. Du moins, je ne pense pas avoir quelque chose qui aurait pu les contrarier

Juliette : Donc vous penchez plus pour un accident ?

Nith : Et bien, avec les éléments que j'ai pu récupérer ensuite, j'ai appris qu'il s'agissait d'une chasse aux brigands, enfin une garde dans l'hypothèse qu'une bande de brigands s'en prendrait au château d'Alençon. Or, ai-je l'air d'un brigand ? Il s'agit donc encore d'une bavure des armées royales, comme je l'ai déjà subi il y a de cela une année et demi, cette fois-ci par une armée normande alors que je rejoignais le front breton après la campagne contre l'Artois... Qui plus est, je n'ai, à ce jour, reçu aucune missive s'enquérant de ma santé, et encore moins d'excuses

Juliette : L'armée alençonnaise avait-elle été prévenue de votre passage ?

Nith : Non. je n'ai jamais eu à prévenir les autorités de mon passage lorsque je me déplace au sein du Domaine Royal. De plus, je n'ai point entendu ou lu d'annonce informant qu'une armée s'en prendrait à quiconque tenterait de s'approcher de la ville d'Alençon.

Juliette : Comptez vous porter plainte au près des autorités alençonnaises ou une demande de réparation ?

Nith : Oui, demande de réparation a été demandée, auprès de l'Alençon, du Conseil du Domaine Royal, et de la Connétablie, d'autant qu'il s'agit ici d'une affaire concernant un Grand Officier de la Couronne

Juliette : Vous êtes donc en attente que la situation se dénoue. Que comptez vous faire par la suite ? reprendre votre route vers la Normandie une fois définitivement remis sur pied ?

Nith : Oui, pour l'instant, je suis toujours dans l'attente d'une réponse officielle. Pour l'heure, je compte reprendre mes activités, entre la forteresse de Ryes et la capitale

Juliette : Avez vous quelques choses d'autres à rajouter sur cette histoire ?

Nith : Toute cette histoire provient d'une méprise, et cela m'inquiète, d'autant que j'en fus la principale victime. En ces périodes de fin d'année, les informations ont du mal à être transmises. Qui plus est, cette manie de vouloir tout verrouiller, je me demande si cela s'est au moins avéré efficace. Y a-t-il eu plus d'innocents voyageurs fauchés par cette armée que de véritables brigands? A mon avis, la réponse est oui. D'où la question sur l'intérêt de pareille manœuvre... De plus, passez-vous des heures à farfouiller dans toutes les annonces ? Personnellement, non, je n'en ai pas le temps, surtout lorsqu'il s'agit d'annonce qui date. Un rappel a été effectué, certes, mais le lendemain de cette altercation, donc trop tard pour moi malheureusement.

Juliette : très bien je vous remercie d'avoir répondu à mes questions.

**

Afin de connaitre la position de l'Alençon sur ce qui s'est passé, la rédaction s'est permise de contacter la personne reconnue par le Grand Maître de la Licorne lors de l'attaque, le Duc d'Escouché, El Cid (dict EL_Cid31), actuel conseiller particulier auprès du conseil ducal d'Alençon et Surintendant des finances. Ce dernier a bien voulu répondre à nos questions, sur ce sujet.

**

Juliette : L'armée à laquelle vous êtes ou étiez rattaché ce jour là, avait un but précis à atteindre ? quelle était l'objectif plus clairement de cette armée ?

El Cid : Je commandais cette armée. Celle-ci bouclait la capitale alençonnaise suite à diverses menaces portant sur elle et suite aux chutes des châteaux du Béarn et de Champagne. Une annonce avait été faite expressément en ce sens. Le duc d'Alençon avait pris soin de prévenir ses homologues et voisins afin d'avertir de la situation. Ses homologues avaient fait publiés la déclaration de l'Alençon sur leur place publique respective.

Juliette : Il s'agissait donc d'un rôle de protection de la capitale. Lors de votre patrouille, qu'est ce qui vous a poussé à charger le Duc Nith ? l'aviez vous reconnu ?

El Cid : Il est évident que je ne l'avais pas reconnu. L'attaque n'a pas été faite sciemment au sens que l'Alençon ne s'amuse pas à attaquer des chevaliers de la licorne ou des officiers royaux reconnus et identifiés comme tels.

Juliette : Le Duc Nith lorsque je l'ai interviewé, pensait de même. Cela dit, alors que c'était un acte involontaire, une méprise de votre part, pourquoi n'avoir pas adressé d'excuse à l'attention du Grand Maître ?

El Cid n'a donné pour seule réponse qu'un sourire.

Juliette : A votre sourire, dois je deviner que selon vous, cela n'était pas une chose que vous deviez faire ? Que vous ne vous sentez pas coupable dans ce qu'il s'est passé ce soir là ?

El Cid : Ma responsabilité personnelle ne saurait être engagée en effet. J'exécutais une décision de mon duc et je n'étais pas en mesure d'éviter l'incident malheureux. La responsabilité de cet incident revient au grand maitre de ne pas s'être annoncé compte tenu des diverses annonces précèdent l'action, soit au duché d'Alençon d'avoir mis en place ces actions afin de défendre son territoire. Je laisserai le lecteur choisir.

Juliette : Le Grand Maître de la Licorne dit ne pas avoir lu d'informations concernant le passage d'armées dans ce secteur. Est il possible alors qu'il y ait eu un soucis de communication de ce fait au moins entre le Maine et l'Alençon, voir plus loin encore ?

El Cid : aucunement. Une enquête a démontré que l'annonce était parfaitement lisible en place du Maine et un peu partout dans le comté et ce depuis plusieurs jours, avant même le début de l'action. Le duché d'Alençon s'en était assuré a de multiples reprises afin d'éviter ce genre de mésaventures.

Juliette : Il y a donc eu une enquête sur cet accident si je peux l'appeler ainsi. A l'initiative de qui, cette enquête a été menée et suite à quoi ?

El Cid : des comptes ont été demandés à l'Alençon suite à une demande d'éclaircissement de Nith auprès des feudataires par le truchement de Dame Marie-Alice d'Altérac et suite à la lettre adressée a Son Altesse Armoria et au conseil du domaine royal

Juliette :Avec cette affaire en cours, votre rôle dans l'armée est-il mis à mal actuellement de manière générale ?

El Cid : Je ne sais pas si je suis en mesure de répondre a cette question. Je vous dirai bien que non. Une fois les menaces ecartées, j'ai détruit mon armée sur demande de mon Duc sans toutefois qu'il n'y ait aucun lien de causalité entre la destruction de mon armée et ces faits regrettables. La défense de la capitale a perduré après ces évènements donc là encore je serai tenté de dire que non, même si mon duc serait plus à même de répondre a ces questions. Enfin j'imagine mal qu'on me reproche d'avoir exécuté les ordres meme si je n'occulte pas le fait d'avoir participé aux discussions visant a prendre ces mesures en tant que membre du conseil ducal Alençonnais. Quant à l'armée, pour être tout a fait exact, elle portait la fleur de lys, ayant reçu l'agrément de la capitaine royale et n'était pas composée de soldats alençonnais mais du ban d'Alençon, rassemblé afin de défendre notre sol .

Juliette : très bien. Je vous remercie d'avoir répondu à mes questions.

Ces deux interviews ont été réalisées en privé, séparément.

Juliette pour l'AAP.

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